HYUNG-GI KIM, 36 ans
Kim Hyung-gi est coréen. Ses études à l'université de Yonsei, il les interrompt pour venir à Paris où il demeure depuis 1985. 
"Paris c'est le meilleur endroit au monde pour la culture de base "dit-il.
 A l'école des Beaux-Arts il entre dans l'atelier de Cueco puis dans celui d'Hadad pour la lithographie, et enfin chez Kermarrec :
" Il m'a appris l'économie de moyens "dit-il.
Son artiste préféré : Bill Viola. 
" Tout le monde utilise les nouvelles technologies mais lui a quelque chose de poétique. "
Il a expose au salon de Montrouge sans beaucoup retenir l'attention. Pourtant, il montrait déjà des œuvres intéressant à la base de miroirs convexes déformants. L'ensemble se fondait sur des technologies compliquées. L'artiste distribuait des feuilles remplies d'explications mathématiques à la surprise des visiteurs.
Depuis il a heureusement simplifié sa pratique. Mais ses oeuvres demeurent des expériences. Ce chercheur qui scrute instable fait, dit-il , des œuvres avec ce qu'il ignore. Est-ce pour cela qu'il se livre beaucoup aux délices de l'autoportrait ? Sa dernière œuvre est un vidéo. On y voit une image du visage de l'artiste qui tourne sur lui-même , parlant sans arrêt , ses phrases étant enregistrées en boucle tandis que le moniteur tourne aussi.
Kim Hyung-gi est sans galerie à Paris. 
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